La traduction en français n’est pas la meilleure qui soit, mais le fait est que vous utilisez de plus en plus de Logiciels en tant que services, peut-être que vous le ne savez pas, ou que vous ne vous rendez pas totalement compte de ce que cela signifie.
Voyons ensemble quelques exemples un peu plus concret.
Consulter vos mails en mode SaaS
Un exemple anodin parmis tant d’autres;
il existe une vaste offre de logiciels à installer sur vos machines pour avoir la possibilité d’accéder à nos e-mails et d’en envoyer. D’ailleurs, même maintenant c’est fournit d’office sur les mobiles, autres smartphones, et mêmes certains ordinateurs.
Pourtant, vous aurez peut-être remarqué qu’il est possible de consulter vos mails et faire toutes les autres actions depuis votre navigateur internet. C’est possible grâce à certains logiciels, des webmails, directement en ligne comme par exemple les hébergeur web et les FAI qui s’appuie sur Squirel ou grâce à leurs propres solution comme Google et Gmail ou Bing avec Outlook.
L’e-commerce en mode SaaS
Il y’a des plateformes qui vous permettent d’exploiter du jours au lendemain une boutique e-commerce complète, sans avoir à installer quoique ce soit, ou d’avoir à gérer un site web, son hébergement, sa maintenance, etc … en contrepartie d’un payement mensuel et/ou de prise de commissions sur les ventes.
Outre les possibilité de personnalisations des couleurs, L’inconvénient est que finalement vous aurez la même boutique que tout le monde sans possibilité de venir adapter les fonctionnalités à vos exigences.
Mais après tout, pourquoi pas ? l’auteur de l’article que vous êtes en train de lire n’est pas d’accord avec ce genre de services et préfère être indépendant quand à la gestion de son site et être libre d’en faire ce qu’il veut.
Mais il faut rester objectif et y reconnaitre certains atouts, en effet il faut de bonnes compétences pour pouvoir créer ce genre de plateforme, ce n’est pas pour rien que beaucoup se plantent.
Il peut-être envisageable pour beaucoup d’association et de petit commerces de pouvoir débuter avec ce genre de plateforme avec pour objectif de tester sans grand risque un projet e-commerce et essayer de se créer un budget suffisant avec les premières ventes pour concevoir un site personnel efficace et personnalisé, avec en prime une connaissance du marché et une formation e-commerce déjà acquise.
Le SaaS, le Software As A Service
En anglais —forcement ça sonne mieux— on dit Software as a Service, ou bien encore on prononce SaaS, pour parler d’un système qui vous est proposé directement en ligne via un logiciel — le plus souvent directement dans votre navigateur.
Par abus de langage on parle parfois du Cloud pour designer une prestation en mode SaaS, alors qu’en fait ce n’est pas tout à fait la même chose. D’ailleurs une solution de type SaaS peut très bien être sur un Cloud …
Bon là peut-être que je commence à perdre quelques lecteurs, ceci dit vous en avez forcement entendu parler, il suffit de lire l’article ou d’écouter n’importe quels commerciale, voir même certains geek.
Il y’a une sorte de nouvelle mode du numérique qui veut que vous n’ayez plus rien à installer, plus rien à gérer, tout est directement accessible via un simple navigateur et vous avez forcement la derniere version disponible du service.
Bien que parfois gratuit, il faut envisager une offre en Saas comme une sorte de package dans lequel on paye —au forfait— un ensemble de services. J’insiste sur le mot services plutôt que logiciels, parce que finalement le coût du logiciel n’est plus le principal objectif dans son utilisation, mais bien le service rendu par l’ensemble de la plate-forme. Le simple fait de pouvoir accéder au service et rompre son utilisation quand bon vous semble sans autre forme de procès ou de manoeuvre plus ou moins compliqué, est déjà une valeur ajouté ou un service rendu !
Une offre intéressante pour certains professionnels
En tant que professionnels, le service rendu est équivalent à la mise à disposition, l’accessibilité h24, la disponibilité multi-poste sans supplément, une absente d’installation et d’entretiens, est … !
Il n’y a plus besoin d’intervenir sur chaque poste que vous utilisez mais simplement d’accéder au seul endroit où le service est physiquement stocké.
Toute la maintenance est centralisé, virtuellement il n’y a plus de mises-à-jours, elles sont disponible à l’ensemble des utilisateurs en temps réels.
Ce principe de fermeture et d’unicité peut être avantageux, mais pour certains c’est vu comme une contrainte, dans la mesure ou finalement on ne peut pas rester à une version particulière du logiciel.
En effet, si demain l’interface change et n’est plus à votre goût, vous ne pouvez pas revenir en arrière, si une fonctionnalité parmi l’offre disparait ou n’est plus aussi performante, vous devrez vous adapter ou changer d’outils.
Cela à été le cas entre-autre avec Facebook, pour lequel à chaque changement d’interface une partie des utilisateurs ont été déçu peu importe les raisons, que ce soit pour avoir perdu leurs repères, ou pour simplement avoir mis à jour des fonctionnalités sans prévenir quiconque.
Il ya même eu des groupes Facebook pour tenter de revenir à l’ancienne interface.
Même le journal 20minutes en avait fait une brève : http://www.20minutes.fr/high-tech/1316750-20140307-facebook-devoile-nouvelle-interface
Ce n’est bien sur pas le cas de tout les services, certains vous laissant un certain nombre d’options, ou la possibilité d’ajouter des extensions ou d’autres outils, voire même de coopérer avec d’autres suites logicielles, pour une intégration parfaite de votre workflow ou process de travail.
Laisser un commentaire